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Âme chrétienne
22 octobre 2016

Jean-Paul II, un saint parmi nous

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Jean-Paul II, un saint parmi nous

Témoignage de ses amis et collaborateurs

Le 22 octobre 1978, Karol Wojtyla était intronisé comme le successeur de saint Pierre sous le nom de Jean-Paul II. Ce géant de la foi laissa derrière lui un fort héritage spirituel, après un pontificat de plus de 26 ans. Ses contemporains soulignent une vie de service au monde et au message du Christ, toujours guidé par l'Esprit-Saint, exhortant la sainteté par l'exemplarité de sa vie. Retrouvons le témoignage de ses amis et collaborateurs.

 

Un pape au charisme extraordinaire

 

Dès le début de son pontificat, Jean-Paul II donne le ton, fait comprendre qu'il ne restera pas insensible aux défis de son époque. "N'ayez pas peur ! Ouvrez toutes grandes les portes au Christ ! A sa puissance salvatrice, ouvrez les frontières des états, des systèmes politiques et économiques, les domaines de la culture, de la civilisation et du développement. N'ayez pas peur ! Le Christ sait ce qu'il y a dans l'homme. Et lui seul le sait !"

Il s'illustra comme un fin diplomate lors de la Guerre froide et contribua notamment à la chute de l'Union soviétique. Benoît XVI, qui fut l'un de ses plus proches collaborateurs, dira lors de sa béatification, en 2011 : "il su inverser avec une force de géant, force qui lui venait de Dieu, une tendance qui semblait irréversible."

La pertinence des propos de Jean-Paul II tombaient justes, et reçurent un accueil favorable chez ses contemporains, qu'ils soient croyants ou non. Il fascinait par ses prises de position audacieuses. Tout au long de son pontificat, il su reconquérir les intellectuels et la jeunesse notamment, en montrant que l'Eglise ne s'oppose pas à la modernisation et au progrès, mais qu'au contraire, elle peut contribuer à faire évoluer la société.

Joaquin Navarro-Valls, directeur du Bureau de presse du Saint-Siège de 1984 à 2006 et porte-parole de Jean-Paul II souligne que "tout semblait possible avec ce pape : quelque chose de radicalement nouveau s'était produit au sommet de l'Eglise et l'avenir semblait s'ouvrir dans toutes les directions."

 

Un pape proche des gens

 

Jean-Paul II se laissait voir, se laissait découvrir. Il n'a pas voulu être un pontife reclus derrière les murs du Vatican, mais s'est illustré jusqu'à sa mort comme proche de tous. Mgr Kabongo rapporte combien le pape polonais aimait rencontrer les fidèles, lors des messes privées, des audiences, des voyages apostoliques ou encore lors de déjeuners.

Il savait être attentif à tous, dans la simplicité et la bonté, en particulier auprès des jeunes. Pour eux il créa les Journées Mondiales de la Jeunesse, dont la première édition eut lieu en 1984. Son attention se porta aussi sur les personnes âgées et les malades. Renato Buzzonetti, son médecin personnel, nous rapporte qu'à la fin de sa vie, "prisonnier de son corps, le Pape continuait sa mission sans cacher ses maux, non par exhibitionnisme, mais pour revendiquer la valeur et le rôle de chacun dans la société, même s'il était malade et handicapé." En effet, lors de son dernier voyage apostolique, à Lourdes en 2004, Jean-Paul II se fit malade parmi les malades.

Jean-Paul II était proche du peuple de Dieu, dont il partageait la condition.

 

"Pape, père et ami tout à la fois"

 

Tous ceux qui ont côtoyé le pape Jean-Paul II reconnaissent avoir beaucoup appris à ses côtés. Le cardinal Camillio Ruini, ancien président de la Conférence épiscopale italienne, témoigne que "la plupart des gens avaient confiance en lui ; sa foi dense et profonde et son optimisme plaisaient beaucoup."

Attentif à tous, il tâchait de se rendre toujours disponible. Navarro-Valls dit de lui : "Il ne savait pas perdre une minute de son temps ; mais il n'était jamais pressé."

Un homme de paix reconnu de tous, un exemple de pasteur universel, de par son attitude Jean-Paul II a renforcé la foi de nombreux prélats et suscité de nombreuses vocations.

 

Un saint

 

Au séminaire de Cracovie, l'un des étudiants avait écrit sur la porte de sa chambre : "Karol Wojtyla, futur saint." En effet, rapporte le cardinal Deskur, "tout le monde rivalisait pour faire avec lui les promenades hebdomadaires, car nous en revenions enrichis."

Les collaborateurs de son pontificat en firent la même expérience. Mgr Mokrzycki confie : "Pour moi, avoir été avec Jean-Paul II, a été fréquenter une école de vie religieuse, de sainteté, d'intériorité." Une impression que confirme aussi Benoît XVI (sous le pontificat de Jean-Paul II, il fut préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, l'un des bras droits du pape) : "Durant mes années de collaboration avec lui, il était toujours devenu plus clair en moi que Jean-Paul II était un saint."

 

Un homme de prière

Ses journées étaient rythmées par la prière (environ 6 heures par jour). Il centrait sa vie sur l'Eucharistie et sur une dévotion toute spéciale pour la Vierge Marie. Mgr Kabongo rapporte qu'il vivait intensément, en union avec Dieu.

Apôtre de la Divine Miséricorde et fervent adorateur du Saint-Sacrement, "son dialogue avec Dieu était continuel, il avait constamment besoin de prier." rapporte Joaquin Navarro-Valls. Malgré les épreuves auxquelles il a du faire face tout au long de son pontificat, après l'attentat perpétré contre lui ou lors de sa maladie, il su "conserver une foi d'acié."

 

 

 

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