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Âme chrétienne
21 octobre 2016

José Luis Sanchez del Rio, martyr à quatorze ans

016_DelRio

Saint José Luis Sanchez del Rio

Martyr mexicain de quatorze ans

Le dimanche 16 octobre 2016 le pape François élevait à la gloire des autels José Luis Sanchez del Rio, torturé puis mis à mort en 1928 lors de la guerre des Cristeros, au Mexique, pour avoir refusé de renier sa foi. Découvrons ce lumineux témoignage :

Enfance

José Luis naît le 28 mars 1913 à Sahuayo dans l’État de Michoacán, au Mexique. Très tôt, il participe activement à la vie paroissiale. Il nourrit une dévotion spéciale à la Sainte Vierge. José Luis était très bon, faisait jouer les enfants, leur parlait de Jésus. Plusieurs fois, le jeune apôtre emmenait ses compagnons faire des visites au Saint-Sacrement.

Dès son plus jeune âge, José Luis avait exprimé le vœu d’être martyr. Or comme ses deux frères aînés se sont engagés dans le mouvement cristeros, il veut suivre leur exemple, mais sa mère refuse à plusieurs reprises parce qu’il est trop jeune. José insiste en disant : « Ne me laissez pas perdre l'occasion de gagner le Ciel si facilement et si tôt. » Sa mère se rend à ses raisons. Il est finalement accepté dans le mouvement. Mais quelle fonction donner à un engagé si jeune? Eh bien, il sera clairon de la troupe et porte-drapeau, le drapeau du Christ Roi. Toujours animé par un esprit d’apôtre, il ne cessait de remonter le morale des troupes en leur parlant de la Sainte Vierge, qui l’appréciait tant.

Le martyre

Le 6 février 1928, dans un accrochage des cristeros avec les forces gouvernementales, José Luis est fait prisonnier. En guise de prison, on l’enferme d’abord dans une dépendance de l’église Santiago de Sahuayo. José exprime son indignation en voyant que le chef a installé dans le périmètre de l’église son cheval et un poulailler. On essaye de le terroriser en exécutant sous ses yeux un cristero. Peine perdue. Avant que l'homme soit pendu, José Luis l’encourage en disant : "Vous serez dans Ciel avant moi. Préparez une place pour moi. Dites au Christ Roi que je serai bientôt avec lui." Le chef se propose de le libérer sous rançon, mais le père de José n’arrive pas à rassembler la somme exigée. D’ailleurs, le chef donnait comme condition qu’il renie sa foi. C’était mal connaître José Luis. On ne lui épargne pas la torture.

Le 10 février, on lui coupe la plante des pieds et on le contraint à marcher longuement pieds nus autour du cimetière. On lui demande encore de renier sa foi et de dire que le Christ Roi est mort ; mais à chaque fois, il répond en criant et chantant : “Vive le Christ Roi !” Ses amis et sa famille prient avec larmes et ferveur pour que Dieu lui épargne un excès de souffrance et aussi pour qu’il tienne bon dans la foi. Pas de problème de ce côté-là pour José Luis, car il trouve sa force dans la prière et il a pu recevoir le viatique. On lui intente un procès factice et il est condamné à mort. Le jour même, il est emmené vers le cimetière. Les soldats veulent le tuer en silence pour que les gens n’entendent pas; mais tandis qu’on le frappe, il continue à chanter en louant le Christ Roi et la Vierge Marie. Impossible de le faire taire. Finalement le chef excédé lui tire une balle dans la tempe.

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