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Âme chrétienne
20 octobre 2016

Elisabeth de la Trinité, une sainte brûlante d'amour

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Sainte Elisabeth de la Trinité

Une sainte brûlante d'amour

Connue pour sa prière Ô mon Dieu, Trinité que j’adore, Elisabeth Catez est devenue Elisabeth de la Trinité, le 8 décembre 1901, lors de sa profession religieuse au Carmel de Dijon. Dans son homélie de béatification en 1984, le pape Jean-Paul II parlait d’elle comme "un témoin éclatant de la joie d'être enraciné et fondé dans l'amour". Chantre de la miséricorde de Dieu, Elisabeth n’a cessé de dire et d’écrire combien nous sommes aimés d’un Dieu proche, à la tendresse toute maternelle. La sainte a développé toute sa spiritualité sur ce que l’Eglise appelle l'habitation de la Trinité.

Enfance

Elisabeth Catez naît le 18 juillet 1880 au camp militaire d'Avord, près de Bourges en France, où son père est officier. En novembre 1882, sa famille déménage à Dijon, tout près du carmel. Douée pour les études, elle va aussi au Conservatoire où elle se révèle très douée pour le piano. C'est une enfant ardente, passionnée, volontaire, avec des accès de colère. Son trait dominant est la sensibilité. Aux approches de ses onze ans, le 19 avril 1891, elle fait sa première communion, très soigneusement préparée. A cette occasion, on l'emmène faire une visite au Carmel où la supérieure lui apprend que son nom Elisabeth signifie "maison de Dieu". Elle en est émerveillée. Le 25 juillet 1893, alors qu'elle vient d'avoir treize ans, elle décroche le 1er prix du conservatoire de Dijon.

Vie religieuse

Pendant l'été 1894, elle fait un vœu privé de virginité et ressent l'appel du carmel, mais sa mère s'oppose fermement à ce qu'elle entre en religion avant sa majorité. Elisabeth en souffre beaucoup mais rien ne transparaît à l'extérieur. Elle mène la vie mondaine des jeunes filles de son milieu aisé. Elle est gaie, amicale. Mais elle a bien conscience au fond de son cœur que seul Dieu peut la combler et, sans effort, même au milieu des distractions ou des fêtes, elle s'unit à Lui dans la prière. Le 2 août 1901, elle entre au carmel de Dijon: Cette jeune fille, comblée de dons naturels, s'épanouit dans le silence de la contemplation, rayonnant du bonheur d'un total oubli de soi. Elle fait une expérience profonde de la présence de Dieu qu'elle mûrit de manière impressionnante en quelques années de vie du Carmel. Sa vie spirituelle se base sur une profonde union avec la Sainte-Trinité. Cette contemplative, loin de s'isoler, sait communiquer à ses Sœurs, à sa famille, à ses proches la richesse de son expérience mystique. Elle écrit de nombreuses lettres qui ont valeur de direction spirituelle. En 1905, elle découvre, grâce à saint Paul, que nous devons être "louange de gloire" pour le Père.

En route vers les hauteurs de l'âme

Pendant le carême de cette même année, elle ressent les premiers symptômes de la maladie d'Addison. Elle avoue que, naturellement, elle n'aime pas la souffrance, mais elle a conscience que cela lui permet de s'unir aux souffrances de Jésus pour nous. Le jour de la fête de l'Ascension, elle entend, prononcées au plus profond d'elle-même, ces mots: "Si quelqu'un m'aime, mon Père l'aimera et nous viendrons à lui et nous ferons chez lui notre demeure." En même temps les Trois personnes de la sainte Trinité se révèlent à la malade en son centre le plus secret, et cette présence ne s'effacera plus. Deux mois avant sa mort, elle écrit à sa mère : "Le Maître a choisi ta fille pour l'associer à son grand œuvre de la Rédemption. Il veut que je lui sois une humanité de surcroît en laquelle il puisse encore souffrir pour la gloire du Père, pour aider aux besoins de l'Eglise; cette pensée me fait tant de bien." Ses dernières paroles furent : "Je vais à la lumière, à l'amour, à la vie." Elisabeth de la Trinité s'éteint le 9 novembre 1906.

 

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